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Christian Chavrier 2007

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21 août 2006

La marche pour l'égalité des chances

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Christian Chavrier a tenu à soutenir l’action de son ami Adnan Azzam, président de La France qui marche, dans son périple de Marseille à Paris pour promouvoir la citoyenneté et l’égalité des chances. 

En accueillant les marcheurs à Avignon, il a réaffirmé le droit de chaque personne humaine à la dignité et au respect, à l’égalité en droits et devoirs, en insistant sur la chance que la diversité représente pour la France.

Il a également souligné le rôle majeur que doit tenir l’Europe dans la lutte contre toutes les discriminations et le racisme; tout comme la responsabilité de chaque citoyen en la matière. Travaillant sans relâche pour l’avènement d’une citoyenneté égale pour tous en Europe, il a placé ces escales en Vaucluse sous ce signe.

Christian Chavrier a ensuite condamné le refus de Jacques Bompard, maire d’Orange, d’accueillir les marcheurs, et a regretté que la Ville ne soit pas associée à cette grande fête de la fraternité et de la citoyenneté: valeurs qui n’appartiennent à aucun parti politique, font la fierté de notre démocratie et qui sont notre bien commun.

Cette attitude honteuse non seulement fait le lit de l’exclusion, mais est irresponsable alors que le souvenir des émeutes de l’hiver dernier est encore vif et que la France peine à trouver les moyens d’assurer à chaque citoyen l’égalité des chances, de vivre ensemble librement et sans discriminations dans la diversité, et cherche à mieux faire respecter les droits, devoirs et différences de chacun.

Après l’intervention de Christian Chavrier sur RMC, le maire d'Orange, transfuge du Front national, lui a répondu en tenant des propos mensongers et fallacieux, à la limite de l’injure. Dans un discours teinté de haine et d’exclusion, il a tenté pour justifier son refus de faire croire qu’il ne voulait pas financer des «touristes qui réclamaient le gîte et le couvert», ainsi qu’une action communautariste et revendicative.

Il s’agit précisément du contraire, la magnifique fête au départ de Marseille, l’enthousiasme du public rencontré jusque là, la diversité des personnalités impliquées, l’accueil prévu dans toutes les autres villes étapes, et l’objet même de cette marche en témoignent.

Le maire d'Orange, réduisant l’égalité des chances et la citoyenneté à des problèmes d’immigration, s’est fait le champion des  "Français de souche", occultant par ailleurs d’autres aspects comme les inégalités dont sont par exemple victimes les femmes ou les personnes handicapées.

À leur arrivée à l’hôtel de ville d’Orange, comme ils s’y attendaient, les marcheurs ont trouvé porte close. Insistant pour rencontrer des élus et dialoguer, ils ont été violemment repoussés de la Mairie par un nervis.

Ce climat délétère et détestable, démontre que l’égalité des chances, la lutte contre les discriminations,  la réaffirmation des valeurs républicaines, l’engagement pour une citoyenneté égale pour tous, ne font décidément pas partie des préoccupations de Jacques Bompard.

Pour les fédéralistes provençaux, la lutte pour la défense de ces valeurs à Orange est une urgence absolue!

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27 juillet 2006

Le livre événement!

Le choix d'une France fédérale vient de paraître chez Mirno Graphie éditions.

Cet ouvrage collectif fait état des propositions de la famille fédéraliste en France. Il a été co-écrit par Christian Chavrier, Noël Communod, Laurent Watrin et Olivier Rabache.

Il est disponible à l'adresse suivante: http://www.mirno-graphie.com/fr-fr/defaut/accueil.html.

22 juillet 2006

PPRI: conférence de presse (18 juillet 2006)

Conférence de presse du 18 juillet 2006 PPRI

Saumane-de-Vaucluse

Christian Chavrier

Porte-parole du collectif "Au secours le Vaucluse se noie!"

Le collectif "Au secours le Vaucluse se noie!" s’est spontanément composé de professionnels du tourisme, de l’immobilier, de notaires, de citoyens et d’élus locaux de Vaucluse.

Nous dénonçons la mise en oeuvre uniforme, arbitraire et dépourvue du moindre bon sens de l’arrêté en vigueur depuis le 1er juin 2006 qui réglemente l’information due aux acquéreurs et locataires sur les risques naturels et technologiques majeurs dans notre département mise en place dans le cadre du PPRI.

Qu’il soit acquis que nous ne contestons pas et que nous sommes évidemment favorables à une information claire et sincère due aux acquéreurs, locataires et touristes sur les risques naturels et technologiques encourus.

Cette information doit toutefois être réaliste, établie dans la transparence et la concertation, tenant compte de l’historicité des évènements; sur la foi d’études contradictoires connues de tous. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Je pose aujourd’hui à l’Etat et les technocrates de tous poils quelques questions simples auxquelles il serait bon qu’ils puissent répondre :

ü      Y  aurait il des risques qui mériteraient d’être connus des locataires et acquéreurs et non pas de la population ?...

ü      Pourquoi placer uniformément toutes les communes de Vaucluse en risque d'inondation sans aucune distinction topographique ?...

ü      Pourquoi n’avoir jamais tenu compte de l’avis de ceux qui ont la légitimité pour se saisir de ces questions à savoir les élus locaux ?

ü      Comment rendre compatibles les plans d’occupation des sols qui acceptent certaines constructions et que le PPRI bientôt refusera...

ü      Comment établir une liste de prescriptions en matière de sécurité et d’urbanisme si la notion de risque n’est pas détaillée et étayée ?

L’ensemble de nos territoires est donc désormais placé sans distinction en zone "risque inondation", sans aucune distinction topographique, ou faire de référence à l’historicité des évènements entre autres!

En clair, le Lubéron et le Mont Ventoux transformés en récifs, le château de Gordes devenu un lieu prisé pour la plongée, sont l’exacte vision des technocrates parisiens et locaux. Ils en informent d’ailleurs la terre entière afin d’être certains qu’investisseurs et touristes fuient nos territoires dont l’avenir économique ne préoccupe pas grand monde à Paris!

Nous aboutissons sur certains territoires par exemple, le nord Vaucluse et le sud de le Drôme par exemple, à des situations insensées puisque d’un département à l’autre l’appréciation est différente au sujet d’un même territoire, selon de quel côté de la frontière administrative on se trouve…

Accepter aujourd’hui ce PPRI anticipé en l’état revient à accepter le PPRI définitif sans en connaître précisément les contours, c’et clairement inacceptable.

Après seulement un mois et demi après l’entrée en vigueur de l’arrêté préfectoral, un certain nombre de professionnels de l’immobilier ou du tourisme témoignent d’une réelle inquiétude du public, voire de l’annulation de locations ou  l’échec de transactions en raison de l’application en l’état du PPRI.

Notre démarche ne va pas dans le sens de la défense d’intérêts particuliers de telle ou telle profession mais bien dans le sens de l’intérêt général. En effet, les professionnels ne pouvant justifier d’un subit classement en zone inondable peuvent être tentés de minimiser les risques et ainsi aboutir à l’effet inverse de celui recherché par loi.

Par ailleurs personne ne maîtrise le comportement des compagnies d’assurances qui en l’absence d’une hiérarchisation des risques, pourraient augmenter significativement leurs primes, et en faire payer uniformément le prix aux assurés.

Nous condamnons donc sans réserve la méthode d’application du PPRI sans discernement ni concertation avec les élus, les professionnels et la population.

Ce plan menace directement l’avenir de nos territoires, de notre économie et de nos emplois.

En effet, nous sommes déjà suffisamment victimes de l’absence d’une politique économique cohérente et tournée vers l’avenir. Nous voyons disparaître nos agriculteurs sans que leurs terres fassent l’objet de projets  préservant à la fois les emplois, le caractère de ruralité, la préservation de l’environnement et le développement économique. Je rappelle que nous sommes frappés par un taux de chômage largement supérieur la moyenne nationale. Dans ces conditions les énergies et compétences locales disponibles se voient empêchées de construire un avenir qui doit plus et mieux se tourner vers le tourisme.

Les pistes les plus sérieuses de notre développement,  et pour la reconversion d’une grande partie de notre économie et de nos territoires, sont véritablement "plombées" par l’absurdité de cette situation.

Nous faisons clairement les frais de la culture hyper centralisée de notre pays, qui étouffe les territoires, nous soumet au diktat de Paris qui ne nous demande jamais notre avis.

En conséquence, nous demandons un moratoire en l’absence d’une information objective et justement proportionnée. Que la durée de ce moratoire permette la mise en place d’un PPRI objectif et détaillé commune par commune, sur la foi d’études contradictoires, faisant la réelle part des choses entre évidence, probabilité ou improbabilité des risques, aboutissant à la pertinence de l’information.

Pour des questions évidentes de transparence, nous demandons que soient communiqués et publiés les noms des bureaux d’études qui ont déjà été sollicités par l’état et demandons à connaître les noms de leurs dirigeants.

Nous proposons que dans cette attente, et afin que le public puisse toutefois accéder à une information, qu’une notice explicative accompagne les contrats d’achat ou de location.

A titre personnel, je demande aux députés de notre département qu’à l’occasion de la prochaine rentrée parlementaire, ils portent le projet que ce dossier devienne paritairement l’affaire des régions, des collectivités locales et de l’état. Et non plus une gestion unique des préfets qui ne disposent à l évidence pas de la cohérence et légitimité territoriale pour conduire seuls cette affaire.

Encore une fois nous ne nions pas la nécessaire information due à chacun. Mais celle-ci doit être réaliste, établie dans la transparence, l’indépendance et la concertation, tenant compte de l’historicité des évènements; hiérarchisées sur la foi d’études contradictoires connues de tous.

Dans cet esprit, j’adresserai un courrier dans les heures qui viennent à Nelly Ollin Ministre de l’Ecologie, à Christian Estrosi Ministre délégué à l’aménagement du territoire et à Hugues Parant, préfet de Vaucluse. Je leur demanderai qu’une délégation du collectif soit reçue sans délai afin de trouver des solutions constructives.

Je suis en contact avec l’association des maires du haut Vaucluse et du sud-Drôme dont nous sommes solidaires, puisque ces derniers sont engagés dans exactement le même combat. Un de ses membres, le maire de Buies les Barronies M. Jean-Pierre Buix que j’ai eu hier en ligne, a également tenu ce matin une conférence de presse sur le même sujet, et nous exprime sa solidarité. Nous avons  convenu d’étudier une mutualisation et coordination de nos efforts.

Dans cette attente nous appelons tous les maires, professionnels et citoyens de Vaucluse à se rapprocher de nous.

Apparemment complexe, ce problème n’en est pas moins important pour notre avenir commun. Il est donc urgent de l’expliquer comme de se mobiliser, il en va de nos emplois, de la survie de nos villages notamment.

Je vous remercie.

Christian Chavrier

20 juillet 2006

Sondage exclusif

Pour ou contre le cumul des mandats?

http://www.pouroucontre.com/cgi-file/vote.cgi?num=52769

19 juillet 2006

Bonjour!

Sur ce blog, vous trouverez toute l'actualité concernant Christian Chavrier en Vaucluse. Vous souhaitez nous soutenir, débattre, organiser une réunion, le rencontrer?

Laissez- nous un message afin d'être contacté.

Bien démocratiquement vôtre,

Jean-Marc Conrad, président des Comités de soutien Chavrier 2007 en Provence

Adresse postale: Comités de soutien Chavrier 2007 en Provence - 46 bis, rue Raspail - 84800 L'Isle-sur-la-Sorgue

Téléphone: 06 71 00 99 22

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